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GÉMMOTHERAPIE
Histoire, récolte & fabrication
Publié le 25/02/2025 - 3 minutes de lecture - Ecrit par Vitadial Laboratoires
Histoire et définition la gemmothérapie
Le Docteur Paul Niehans (médecin et chercheur Suisse), pionnier de la revitalisation cellulaire, met en évidence dans les années 30 qu‘une cellule jeune peut transmettre son énergie à une cellule vieillissante, entraînant une revitalisation et l‘extension de son cycle biologique. Dès 1959, sur cette base de travail, le Docteur Pol Henry étend cette fois-ci la méthode au règne végétal. Pol Henry et son équipe étudient d’une manière systématique toute une série de jeunes pousses et de bourgeons. Pol Henry pose le premier l‘hypothèse que le méristème (tissu de cellules végétales de type embryonnaires, non différenciées qui se multiplient rapidement) contient toute l‘énergie informative nécessaire au développement des arbres. ![]() "Le génie du végétal est inclus au coeur même du méristème latent central, car il est expérimentalement prouvé qu'une seule de ces cellules peut redonner tout le végétal."
POL HENRY
C'est sur ce principe qu'il a créé ce qu'il appelle la phytoembryothérapie dans les années 60-70. Il utilise les tissus embryonnaires végétaux (bourgeons, radicelles, jeunes pousses) toujours en croissance, qu'il mis en macération dans trois solvants : l'eau, l'alcool et la glycérine. Il l'appela macérat glycériné. C'est à Max Tétau, qui reprit les travaux du Dr Pol Henry dans les années 80, que l'on doit le terme Gemmothérapie qui sera finalement le terme employé pour décrire la science des macérats de bourgeons. Le terme "gemmothérapie" vient du latin gemmae qui signifie à la fois bourgeon et pierre précieuse, et du grec therapeia, qui veut dire soin. C'est donc une thérapie par les bourgeons végétaux.
Le bourgeon, élément central de la gemmo, est une excroissance végétale qui donne naissance aux branches, feuilles et enfin aux fleurs de l'arbre. A sa base, le bourgeon contient le fameux méristème cité plus haut. Ce méristème est formé de cellules dites souches ou indifférenciées. C'est à dire qu'en fonction du milieu dans lequel l'arbre évolue, ces cellules pourront se différencier afin de régénérer les tissus endommagés. Contrairement aux parties qui en découlent, le bourgeon contient toute l'information génétique nécessaire à la croissance de l'arbre. Il contient également des vitamines, des minéraux, des oligoéléments et des phyto-hormones (facteurs de croissance) comme les auxines, des enzymes et la sève minérale qui lui est nécessaire pour sortir de sa phase de dormance à l'arrivée du printemps. Récolt et fabrication des macérats
Au printemps, les bourgeons sont attendus juste avant leur éclosion. L'objectif est d'optimiser la potentiel énergétique et la concentration en éléments vitaux. Une fois cueillis, les bourgeons ou jeunes pousses sont rapidement mis en macération pour préserver leur fraîcheur. Cette étape est réalisée avec trois solvants d'extraction :
On obtient ainsi un extrait de macérat de bourgeons, qui peut se décliner en deux formes : le macérat mère (ou macérat glycériné concentré) ou macérat 1DH.
Différence entre macérat mère et macérat 1DH
Il existe deux types de macérat de bourgeons avec des concentrations différentes. Il y a entre les deux un facteur de dilution au dixième.
Macérât 1DH
Macérât mère
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