Cognition & Mémoire
Les clés pour prendre soin de sa mémoire
Publié le /04/2025 - 3 minutes de lecture - Ecrit par Vitadial Laboratoires
La mémoire, comment ça fonctionne ?
La mémoire, c'est ce qui nous rend humain. Elle est le produit d'un nombre infini de connexions neuronales et son organisation est des plus complexes. Elle donne un sens à nos relations, à notre profession et plus globalement à notre existence. Elle permet de ressentir de l'attachement, d'apprendre, de comprendre, de faire, de répéter, d'évoluer et elle définit finalement ce que nous sommes. Elle est le pilier du fonctionnement de notre cerveau. Si la mémoire est souvent citée au singulier, il en existe plusieurs, plus précisément 5, chacune avec ses particularités.
- La mémoire sensorielle : Celle qui est liée à nos sens et qui nous permet donc de se rappeler d'un lieu ou d'une personne.
- La mémoire de travail dite à court terme : Elle permet de se souvenir de ce qu'on vient de faire, d'entendre, de voir, de raconter.
- La mémoire sémantique : C'est celle du langage et de nos connaissances, de notre savoir.
- La mémoire épisodique : Elle est liée aux expériences passées, c'est à dire nos souvenirs. La mémoire épisodique est liée à la mémoire sémantique puisqu'à terme, nos souvenirs deviennent des connaisances.
- La mémoire procédurale : Elle gère les automatismes et notre motricité. Ainsi, c'est grâce à cette mémoire que l'on fait les choses machinalement comme conduire par exemple.
La mémoire épisodique et sémantique sont dites explicites puisqu'on a un impact réel sur leur processus. La mémoire procédurale et perceptive sont dites implicites puisqu'elles sont involontaires, nous permettant de penser ou faire autre chose. On parle alors d'économie cognitive.1 Si nous rentrons dans les détails biologiques, les souvenirs sont des connexions de neurones. C'est pourquoi il est important d'en prendre soin au quotidien. Nous allons voir ce qui lui porte préjudice et ce qui la renforce ou tout du moins, la maintien.
Comment s'altère-t-elle ?
Commençons par introduire la notion de réserve cérébrale et cognitive. La réserve cérébrale est l'état quantitatif de notre cerveau (neurones, connexions neuronales, volume du cerveux etc..). La réserve cognitive est l'état qualitatif de notre cerveau (Vitesse de transmission entre les neurones, connexion entre les différentes aires cérébrales etc...). A deux, elles ont pour rôle d'optimiser le fonctionnement de notre cerveau en empêchant ou en retardant certaines pathologies.
- L'alimentation : Un régime alimentaire trop riche en lipides saturés et en sucres rapides est néfaste pour les processus de mémorisation et cela, dès le plus jeune âge. En effet, ce sont des facteurs de risques pour le développement de l'obésité qui est corrélé à un risque accru de développer des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.2
- Le sommeil : Les personnes qui dorment moins de 5 heures par nuit montrent plus de difficultés d'apprentissage et de troubles de la mémoire.1
- L'alcool : L'excès de la consommation d'alcool va provoquer des troubles de la mémorisation à long terme. En effet, cela va provoquer des modifications des processus épigénétique. L'épigénétique, ce sont tous les facteurs environnementaux qui vont venir modifier l'expression de notre génome. En modifiant son expression, cela va provoquer des troubles de la mémorisation. Ce processus étant assez long, cela explique le délai entre de longues périodes de consommation d'alcool et l'apparition des troubles de la mémoire.3
- Sédentarité : Notre mode de vie implique que nous bougeons de moins en moins. Or, une étude sur près de 50 000 personnes a montré que plus nous restions assis, plus le risque de déclin cognitif augmente. Et ce risque s'accroit avec le nombre d'heures à rester sans bouger chaque jour ! 4
- Age : En vieillissant, des pertes de la mémoire peuvent intervenir sans pour autant que cela relève d'un trouble neuro-cognitif. C'est un processus normal tant que cela n'affecte pas spécifiquement notre vie quotidienne (nouveaux souvenirs, nouvelles tâches et non altérations des capacités acquises)5
- Stress : Les traumatismes et certains stress intenses peuvent provoquer des amnésies temporaires. Dans le cas de traumatisme, c'est un mécanisme de protection. En cas de situation stressante, les processus d'apprentissage sont perturbés, altérant donc la mémorisation de nouvelles connaissances ou de nouvelles tâches. Au niveau biochimique, ce serait des niveaux élevés de cortisol (hormone du revéil et du stress) qui satureraient les récepteurs à glucocorticoïdes, eux-mêmes impliqués dans les processus de mémorisation. Cependant, le rôle du cortisol dans l'altération des processus d'apprentissage dépendraient surtout de sa concentration !6
- Médicaments : Certains traitements peuvent avoir un impact sur la mémoire. Si vous observez des changements suite à la prise de médicament, parlez-en à votre médecin.7
Malgré tous les éléments qui peuvent altérer la mémoire, gardez en tête que l'oubli est un mécanisme physiologique tout à fait normal, nécessaire et témoin d'un cerveau en bonne santé ! Comment en prendre soin ?
- Alimentation équilibrée (fruits légumes, fibres, omégas 3, vit b, magnésium, vitamine c d, fer) : Elle est toujours au coeur d'une bonne santé globale. Et concernant la mémoire, la règle reste la même. Mais quels sont les aliments qui en prennent soin ? En voici quelques uns avec les molécules contenues qui exercent ce pouvoir protecteur8 : Oeufs (Choline, Vitamine B12 et omégas 3), Fruits rouges (Flavonoïdes, anthocyanes, acide caféique), noix (riches en omégas 3), chocolat noir (flavonoïdes), légumes verts comme le brocoli (sulphoraphane, flavonoïdes et vitamine K).
- Sommeil (entre 7 et 9h) : Des expériences ont montré que dormir améliore la mémorisation, et ce d’autant plus que la durée du sommeil est longue. A l’inverse, des privations de sommeil sont associées à des troubles de la mémoire et des difficultés d’apprentissage. Une des explications de ce mécanisme est que, l'hippocampe, au repos, peut intégrer plus facilement les informations engrengées durant la journée, en faisant le tri entre ce qui est nécessaire d'être intégrer et ce qui ne l'est pas.1
- Activité physique : Depuis des décennies, les scienfitifiques cherchent à comprendre l'effet de l'activité physique sur la mémoire. Il a été montré que la pratique sportive régulière garde le cerveau et notre mémoire en bonne santé ! Mais comment ça fonctionne ? Pendant un effort, le corps va produire des myokines (protéines). Ces protéines vont induire la synthèse de facteurs de croissance (BDNF et neurotrophine) qui vont favoriser la production de nouveaux neurones et de circuits synaptiques. A cela s'ajoute la sécrétion des hormones du bonheur suite à un effort physique (endorphines, sérotonine). Au-delà de garder son cerveau en bonne santé, plus une personne fait du sport et plus ses capacités de mémorisation sont bonnes !9
- Relations sociales : Une étude sur plus de 10 000 personnes suivies depuis 1985 a démontré que les relations sociales avaient un impact positif sur la santé cognitive. !10
Dernière carte dans votre manche, les compléments alimentaires. Ils ne viendront jamais remplacer une bonne hygiène de vie mais ils peuvent être un grand soutien. Aux laboratoires Vitadial, nous sommes convaincus qu'une approche personnalisée de vos besoins peut vous accompagner sur la durée.
Avec Vitadial, choisissez la solution qui vous convient !
Mémodial
- Ginseng : Maintient de la mémoire et de la concentration
- Gingko : Maintient des performances cognitives
- Vitamine B5 : Performances intellectuelles normales
- Iode : Fonction cognitive
- Bêta carotène, sélénium, vitamine C & vitamine E : Pour lutter contre le stress oxydatif
Oméga Protect
- EPA & DHA : L'association de deux oméga 3 essentiels pour prendre soin de sa fonction cognitive sur le long terme.
Références :
1 : Inserm (2019) Mémoire : Une affaire de plasticité synaptique. Consultable ici
2 : Observatoire B2V des mémoires (2023) La nutrition a-t-elle une répercussion sur la mémoire ? Consultable ici
3 : Inserm (2019) La mémoire trinque encore. Consultable ici
4 : D.A Raichlen,D.H Aslan, M.K Sayre et al (2023) Sedentary Behavior and Incident Dementia Among Older Adults. Consultable ici
5 : Alzheimer society of Canada : Les différences entre le processus de vieillissement normal et les troubles neurocognitifs. Consultable ici
6 : F.S. Maheu & S.J Lupienn (2003) La mémoire aux prises avec les émotions et le stress : un impact nécessairement dommageable ? Med Sci (Paris) 2003 ; 19 : 118–124. Consultable ici
7 : Md. Sahab Uddin, A. Al Mamun, Md. Shahid Sarwar et al (2016) Medicine that Causes Memory Loss: Risk of Neurocognitive Disorders. International Neuropsychiatric Disease Journal, 8 (1). p.1-18 Consultable ici
8 : Dr Rajesh Yadav, Dr. Sacheen Kumar & Anita D. Dubey (2024) Optimizing brain health and performance through essentiel nutrients and life style changes. Consultable ici
9 : Fédération pour la recherche sur le cerveau : Les activités physiques Consultable ici
10 : France Alzheimer (2020) Les relations sociales sont-elles un facteur protecteur de la maladie ? Consultable ici
Crédit photo : Queensland Brain Institute -- LP/INFOGRAPHIE - Anaïs Renaud
Mémodial :
Contient 100 mg de ginseng par portion journalière qui contribue à maintenir les performances cognitives dont la mémoire et la concentration. Contient 210 mg de ginkgo par portion journalière qui contribue à maintenir les performances cognitives.
Contient 6 mg de vitamine B5 par portion journalière qui contribue à des performances intellectuelles normales. Contient 150 µg d'iode par portion journalière qui contribue à une fonction cognitive normale.
Oméga Protect :
L'EPA et le DHA contribuent à une fonction cardiaque normale. Le DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau et au maintien d'une vision normale. Les effets bénéfiques sont obtenus par la consommation journalière de 250 mg d'EPA et de DHA.
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